L'histoire secrète de l'espèce Humaine (1/6) .

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    L'histoire secrète de l'espèce Humaine (1/6) .

    Marc
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    L'histoire secrète de l'espèce Humaine (1/6)       . Empty L'histoire secrète de l'espèce Humaine (1/6) .

    Message par Marc Sam 18 Avr - 18:46

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    - Quelques "Extraits" de l'excellente publication de "Michael Cremo" & "Richard Thompson"

    - Où cela nous mène-t-il ?

    Dans le monde d’aujourd’hui, on trouve des humains qui façonnent des outils de pierre dont le niveau de sophistication va du plus primitif au plus élaboré. Et comme le montre ce chapitre, on trouve aussi des témoignages d’un outillage lithique non moins diversifié au Pléistocène, au Pliocène, au Miocène et même jusqu’à l’Éocène.

    L’explication la plus simple est que des humains anatomiquement modernes qui façonnent aujourd’hui encore ce genre d’outils les ont également fabriqués dans le passé. On pourrait d’ailleurs imaginer que de tels humains coexistaient avec d’autres créatures d’apparence humaine plus primitives qui fabriquaient aussi des outils de pierre.

    Datation en fonction des périodes Géologiques

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    - Dans les années 1860-1863, des recherches sur des outils de pierre trouvés dans des strates du Quaternaire au Portugal. Les savants du XIXe siècle distinguaient quatre grandes ères géologiques :
    - 1. le Primaire, qui va du Précambrien au Permien ;
    - 2. le Secondaire, qui va du Trias au Crétacé ;
    - 3. le Tertiaire, qui va du Paléocène au Pliocène ;
    - 4. le Quaternaire, qui commence au Pléistocène et se poursuit jusqu’à notre époque.

    Dans le cadre de ses travaux, Ribeiro apprit que l’on avait trouvé des silex portant des signes de travail humain dans des couches du Tertiaire entre Canergado et Alemquer, deux villages du bassin du Tage au nord-est de Lisbonne.

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    il est impossible de désirer une démonstration plus complète attestant de la position d’un silex dans sa strate. » Certains auteurs modernes estiment que les conglomérats d’Otta datent du Miocène inférieur, voici quelque 15 à 20 millions d’années.
    Tout bien pesé, il ne semble guère y avoir de raison, même au regard des méthodes d’aujourd’hui, pour que les spécimens de Ribeiro ne soient pas pris sérieusement en considération;

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    - Le 19 août 1867, à Paris, Louis Bourgeois présenta au Congrès international d’anthropologie et d’archéologie préhistoriques un rapport sur les outils de silex qu’il avait trouvés dans des couches du Miocène inférieur (vieilles de 15 à 20 millions d’années) à Thenay, dans le centre de la France.
    Bourgeois disait qu’ils ressemblaient au type d’outils du Quaternaire (racloirs, perçoirs, lames, etc.) qu’il avait découverts à la surface dans la même région. Sur presque tous les spécimens du Miocène, il avait observé les indications usuelles d’un travail humain : fines retouches, éclats symétriques et traces d’usure.

    Plateau des fouilles où ont été trouvés les silex de Thenay  (commune de clery en vexin)

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    Qui a façonné les outils de Thenay ?
    Certains pensent qu’ils ont été faits par des ancêtres de l’humanité très primitifs à l’aspect simien. Mais, en 1894, Laing écrivait à propos des silex de Thenay :

    « Leur type se retrouve, sans aucun autre changement que de légères améliorations successives, durant tout le Pliocène, le Quaternaire et même jusqu’à l’époque actuelle.
    Le racloir des Esquimaux et des indigènes des îles Andaman n’est qu’une version élargie et perfectionnée du racloir du Miocène. »

    Si des humains fabriquent aujourd’hui ce genre de racloirs, il est certainement possible que des êtres identiques aient façonné des racloirs similaires au Miocène. Et, comme nous le verrons dans les chapitres suivants, des chercheurs ont bel et bien découvert des restes humains impossibles à distinguer des squelettes d’Homo sapiens  dans des couches du Tertiaire.

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    - Les nombreux témoignages de la présence d’hominidés fabricants d’outils au Tertiaire ont en fait été enterrés, et il est impératif qu’ils le restent pour la stabilité de tout l’édifice de la paléoanthropologie moderne.
    Si un seul élément de preuve en faveur de l’existence de fabricants d’outils au Miocène ou au Pliocène inférieur devait être accepté, c’est tout le scénario de l’évolution humaine, si patiemment échafaudé au cours du siècle écoulé, qui se désintégrerait.

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    - Les outils d’Aurillac, France
    En 1870, Anatole Roujou rapporta que le géologue Charles Tardy avait prélevé à la surface d’un conglomérat du
    Miocène supérieur à Aurillac dans le sud de la France un couteau de silex.

    Pour décrire l’action, Roujou employait le mot « arraché », ce qui suppose qu’une certaine force avait été nécessaire. Mortillet pensait que le silex de Tardy avait été récemment cimenté à la surface du conglomérat du Miocène supérieur et préférait en conséquence le faire remonter seulement au Pléistocène.

    Le géologue français J.B. Rames doutait que l’objet fut effectivement de facture humaine. Mais en 1877, il découvrit
    lui-même des outils de silex dans la même région sur le site du Puy Coumy, près d’Aurillac. Ces spécimens provenaient de sédiments pris entre deux couches de matières volcaniques qui s’étaient déposées au Miocène supérieur, voici environ 7 à 9 millions d’années.

    - Max Verwom, de l’université de Göttingen en Allemagne, était à l’origine sceptique à propos de ces outils de pierre censés remonter au Pliocène et même avant. Aussi se rendit-il à Aurillac en 1905 pour mener ses propres recherches sur les outils de pierre qu’on y trouvait.
    Verwom resta six jours à Aurillac, procédant à des fouilles sur un site qu’on appelait le Puy de Boudieu, non loin du Puy Coumy. Dans sa description des résultats de sa première journée de travail, il écrivit :

    « J’ai eu la chance de tomber sur un endroit où j’ai trouvé un grand nombre d’objets de silex dont la nature utilitaire indiscutable m’a immédiatement frappé. Je ne m’attendais pas à cela. Il m’a fallu longtemps pour me faire à l’idée que j’avais entre les mains les outils d’un être humain qui avait vécu au Tertiaire. J’ai soulevé toutes les objections que je pouvais imaginer. J’ai remis en question l’âge géologique du site. J’ai remis en question la nature utilitaire des spécimens,
    jusqu’à ce que je sois contraint, malgré moi, d’admettre que toutes ces objections possibles ne suffisaient pas à expliquer les faits. »

    - Verwom donnait ensuite un exemple de la façon dont sa méthode d’analyse pourrait être appliquée :

    « Supposons que je trouve dans une formation interglaciaire un objet de silex qui porte un bulbe de percussion nettement perceptible, mais aucun autre symptôme de travail intentionnel. Dans ce cas, j’aurais des doutes sur la facture humaine de l’objet que j’ai en face de moi. Mais supposons que je trouve là un silex qui, sur une face, présente tous les signes typiques de percussion et qui, sur l’autre face, laisse apparaître les impressions négatives de deux, trois, quatre éclats ou davantage, enlevés par des coups frappés dans la même direction. Qui plus est, supposons qu’une des arêtes de la pièce porte de nombreuses traces d’enlèvement de petits éclats successifs et parallèles, tous dans la même direction et tous sans exception situés sur la même face, supposons que toutes les autres arêtes soient vives sans la moindre trace d’impact ou de roulement, alors je peux dire avec une certitude absolue qu’il s’agit d’un outil de facture humaine. »

    - Verwom, après avoir procédé à des fouilles sur plusieurs sites dans les environs d’Aurillac, analysa les nombreux spécimens de silex qu’il avait collectés en employant la méthodologie rigoureusement scientifique décrite ci-dessus. Il parvint alors à la conclusion suivante :

    « De mes propres mains, j’ai personnellement extrait de strates intactes du Puy de Boudieu bon nombre de ces artefacts incontestables. C’est la preuve irréfutable de l’existence d’un être qui travaillait les silex à la fin du Miocène. »

    - Et Verwom concluait :

    « A la fin du Miocène, il y avait ici une culture qui, comme nous pouvons le voir à ces outils de silex, n’en était pas à ses premiers balbutiements, mais avait déjà connu une longue période de développement (...). Cette population miocène du Cantal savait comment tailler et travailler les silex. »

    Il ajoutait : « La taille des outils fait penser à une créature dont la main devait avoir la même forme et la même largeur que la nôtre et dont le corps devait donc être similaire au nôtre.
    L’existence de grands racloirs et choppers qui nous remplissent bien la main, et surtout la parfaite adaptation de presque tous les outils à notre main semblent confirmer pleinement cette conclusion. Les outils des tailles les plus différentes, sur lesquels on reconnaît clairement des tranchants, des marques d’usure et des poignées, offrent pour la plupart une prise si naturelle et confortable, avec des pointes et des arêtes intentionnellement adoucies aux endroits où on les empoigne, qu’on les croirait faits pour nos mains. »

    Quant à ceux qui avaient façonné ces outils, voici ce que Verwom en disait :

    « S’il est possible que cette forme de vie du Tertiaire ait été plus proche des ancêtres animaux de l’humanité que ne le sont les humains modernes, qui peut prétendre qu’elle ne présentait pas déjà les mêmes caractéristiques physiques fondamentales que les humains modernes ? Qui peut assurer que le développement de traits spécifiquement humains ne remonte pas au Miocène supérieur ? »

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    - Quand on songe que des humains qui vivent de nos jours façonnent des outils assez semblables à ceux extraits de formations miocènes en France et ailleurs, la validité du scénario officiel de l’évolution humaine paraît moins évidente.

    En fait, ce scénario officiel n’a de sens que si l’on ignore un grand nombre de témoignages parfaitement recevables.
    Quand tous les témoignages disponibles, outils et fossiles, sont pris en considération, il devient très difficile d’échafauder un quelconque scénario évolutionniste.
    Il nous reste l’hypothèse que plusieurs types d’humains et d’êtres anthropoïdes aient pu coexister pendant des dizaines de millions d’années dans un lointain passé et fabriquer les uns comme les autres des outils de pierre avec des degrés d’élaboration divers

    =======================================

    - En Belgique, Aimé Rutot, conservateur du Muséum royal d’histoire naturelle à Bruxelles, a fait une série de découvertes qui ont ramené les industries lithiques anormales sous les projecteurs au début du XX e siècle.
    La plupart des industries mises au jour par Rutot dataient du Pléistocène inférieur.
    Mais en 1907, ses recherches ont débouché sur des découvertes plus étonnantes dans les sablières de Boncelles, dans les Ardennes belges. Les couches renfermant les outils dataient de l’Oligocène, ce qui veut dire qu’elles étaient vieilles de 25 à 38 millions d’années.

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    - Les découvertes de Freudenberg, près d’Anvers

    - En février et mars 1918, Wilhelm Freudenberg, un géologue attaché à l’armée allemande, procédait, à des fins militaires, à des carottages dans des formations du Tertiaire à l’ouest d’Anvers, en Belgique.
    À Hol, près de St. Gillis Waas et en d’autres endroits, Freudenberg découvrit dans des glaisières des objets de silex dans lesquels il croyait reconnaître des outils ainsi que des os et des coquilles présentant des entailles.
    La plupart de ces objets provenaient de sédiments de l’étage marin du Scaldisien. Le Scaldisien couvre le Miocène supérieur et le Pliocène inférieur et est donc vieux de 4 à 7 millions d’années. Freudenberg estimait que les objets qu’il avait découverts pouvaient dater de la période qui avait précédé la transgression marine du Scaldisien, ce qui leur donnerait un âge d’au moins 7 millions d’années, si c’est exact

    La confirmation d’une présence humaine fut apportée sous la forme d’une empreinte de pas partielle laissée dans l’argile par un pied apparemment humain.
    Freudenberg avait retrouvé l’impression d’une saillie plantaire et de quatre orteils. Selon lui, l’empreinte, avec ses lignes et ses creux, correspondait à celle de pieds humains et non de pieds de singe Freudenberg était un évolutionniste. Il pensait que son homme du Tertiaire devait avoir été un petit hominidé présentant, outre ses pieds d’aspect humain, une combinaison de traits simiens et humains.
    Dans l’ensemble, la description qu’il donnait de son homme du Tertiaire flamand rappelait l’australopithèque. Mais selon la doctrine paléoanthropologique actuelle, on ne s’attendrait pas à trouver des australopithécinés en Belgique au Miocène supérieur, voici plus de 7 millions d’années.

    Les plus anciens des australopithécinés ne sont vieux que d’environ 4 millions d’années et c’est en Afrique qu’on en trouve la trace.
    Alors qui a laissé l’empreinte de pied découverte par Freudenberg ?
    Il existe aujourd’hui en Afrique et aux Philippines des tribus pygmées dont les hommes adultes ont moins d’un mètre cinquante et dont les femmes sont encore plus petites. L’idée que cette empreinte ait pu être laissée par un humain de petite taille plutôt que par un australopithéciné est plus cohérente par rapport à l’ensemble des éléments dont nous disposons :
    les outils de pierre, les os incisés, les traces isolées de feu et les coquillages ouverts artificiellement. Les australopithécinés ne sont pas censés avoir façonné des outils de pierre ni avoir utilisé le feu


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